Lu dans le journal (Le Monde, 30 mai 2009), un papier qui est venu confirmer la méfiance que m'inspire une certaine façon de pratiquer la médecine, et qui consiste à se contenter de distribuer des médicaments à des patient(e)s plus ou moins voraces - c'est à se demander quel plaisir certaines personnes peuvent bien prendre à avaler tant de cochonneries !
Celui qui s'exprime ci-dessous est professeur de médecine et spécialiste de la nutrition. C'est curieux, mais j'ai l'impression qu'il répète mot pour mot ce que je pense depuis longtemps. Je plaisante !
Il se trouve que je pense, depuis fort longtemps, que le seul remède au surpoids consiste à changer de mode de vie ; je dirais même plus : le seul remède au surpoids consiste à vivre de manière à ne jamais être concerné par la chose, ce qui ne suppose pas nécessairement de changer de mode de vie mais tout simplement de poursuivre sur sa lancée, pour ceux qui ont choisi de vivre sainement.
Il est vrai que, sauf de très rares exceptions (très gros bébés), le surpoids est un syndrome acquis, donc forcément évolutif, soit entre l'adolescence et l'âge adulte. C'est dire s'il est hautement prévisible et évitable. Et pourtant, on continue de faire croire à des gogos que quelques pilules miracles vont pouvoir régler tous leurs problèmes, et il se trouve malheureusement des médecins pour cautionner ces escroqueries.
... Quand il a été commercialisé, sur ordonnance, il y a une douzaine d'années aux Etats-Unis, il a d'abord eu du succès, ce qui m'a rendu perplexe. Mais, au bout de six mois, les ventes se sont écroulées et ne sont jamais remontées.
Depuis des années, on invente des produits et ensuite, on les interdit...
L'ordre des médecins et l'ordre des pharmaciens se voulaient rassurants ; il a donc fallu mobiliser l'opinion... Claire B., alors journaliste au Monde, a consulté quelques-uns des médecins malfaisants et publié les résultats de son enquête. D'autres journaux ont suivi et une loi a interdit ces pratiques.
L'ordre des médecins et l'ordre des pharmaciens se voulaient rassurants ; il a donc fallu mobiliser l'opinion... Claire B., alors journaliste au Monde, a consulté quelques-uns des médecins malfaisants et publié les résultats de son enquête. D'autres journaux ont suivi et une loi a interdit ces pratiques.