jeudi 28 octobre 2010

Mieux vivre sans médicaments ? La belle affaire !


Vous savez quoi ? Il paraît que l'espérance de vie augmente... Ce qui ne veut pas dire grand chose, parce qu'il ne faut pas s'attendre à voir tout le monde vivre centenaire ! L'espérance de vie, ce n'est qu'une moyenne statistique. Les démographes parlent, par exemple, de l'espérance de vie à la naissance, à trente ans, à soixante ans...

Comme preuve que nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne, voyons ce qu'il en a été de l'espérance de vie, à vingt ans, de certaines célébrités : 20 + 22 ans pour Elvis Presley, 20 + 42 ans pour Serge Gainsbourg, 20 + 8 ans pour Jimmy Hendrix, 20 + 30 ans pour Michael Jackson et 20 + 16 ans pour Marilyn Monroe.




Voyons maintenant ce qu'il en a été pour les célébrités qui suivent (il est toujours question de l'espérance de vie à vingt ans) : Jenny Alpha (20 + 81 ans), Herbert von Karajan (20 + 61 ans), Théodore Monod (20 + 78 ans), Leni Riefenstahl (20 + 81 ans), Albert Schweitzer (20 + 70 ans). 




Voilà qui amène une question simple : pourquoi, hormis les gènes et les accidents, certaines personnes vivent-elles si vieilles, alors que d'autres meurent si jeunes ? La réponse devrait être à rechercher du côté de l'hygiène de vie et des abus en tous genres, qui se paient toujours. Comme dit la "morale publicitaire", "fumer nuit gravement à la santé", par exemple. Et pourtant, je connais bien des médecins qui fument !

Entre nous, je doute que la comédienne et chanteuse Jenny Alpha ou la cinéaste Leni Riefenstahl aient jamais fumé ou sniffé de la drogue, par exemple, même si Leni Riefenstahl a réchappé miraculeusement à un accident d'hélicoptère en Afrique. En ce qui concerne Théodore Monod, c'était un grand marcheur habitué à la vie au grand air des déserts africains ; un sportif, en somme. Albert Schweitzer était médecin, mais c'est tout de même une performance qu'il ait vécu si vieux au milieu des marécages à moustiques de la forêt équatoriale. Quant à Karajan, 81 ans n'est pas un âge canonique pour un chef d'orchestre. Mais bon, la musique conserve. Regardez un peu l'âge de celui qui dirigera les Wiener Philharmoniker lors du concert du Nouvel an, depuis le Musik Verein de Vienne (Autriche), le premier janvier prochain ; la dernière fois, c'était Georges Prêtre, 82 ans.

Beaucoup de gens se posent régulièrement des questions à propos de leur santé, notamment dans la presse magazine, voire sur l'Internet. Ce que l'on constate souvent, c'est que pas mal de personnes se retrouvent souvent dans des situations inextricables, faute d'avoir agi à temps. Il faut dire que les premiers symptômes sont souvent sournois.

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Vous avouerai-je que je suis rarement enrhumé ?

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Et que dire de l'obésité, notamment celle des adolescents ?

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Les photos qui suivent ont été prises par mes soins dans la région parisienne.
 
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À votre avis, le sport fait-il maigrir ? Et s'il fait maigrir, comment expliquer que des sportifs en activité prennent du poids, parfois au point d'en être handicapés ?

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Mais puisque c’est remboursé !
, doivent penser certains... Il faut dire que
les Français figurent depuis longtemps sur le podium mondial des plus gros consommateurs de médicaments.

Lu sur francesoir.fr :

Un Français avale en moyenne une boîte de médicaments par semaine, soit l’équivalent de 1.500 « unités standard » par an. A cela, plusieurs causes, identifiées par le rapport. En premier lieu, « cette situation résulte du fait que les médicaments remboursés représentent la quasi-totalité de la consommation ». Autrement dit, en langage moins diplomatique, le patient ne regarderait pas à la consommation – et à la dépense – puisqu’il ne débourse rien ou si peu. Mais en tant que contribuable, il finit tout de même par payer l’addition tout en creusant un peu plus le trou de la Sécu. Un Français avale en moyenne une boîte de médicaments par semaine, soit l’équivalent de 1.500 « unités standard » par an. A cela, plusieurs causes, identifiées par le rapport. En premier lieu, « cette situation résulte du fait que les médicaments remboursés représentent la quasi-totalité de la consommation ». Autrement dit, en langage moins diplomatique, le patient ne regarderait pas à la consommation – et à la dépense – puisqu’il ne débourse rien ou si peu. Mais en tant que contribuable, il finit tout de même par payer l’addition tout en creusant un peu plus le trou de la Sécu. 


Le mal français

Huit fois sur dix, une visite chez le médecin débouche sur une ordonnance, parfois à rallonge. Le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie y voit un « modèle français de prescription ». Douce périphrase pour ne pas parler de « mal français ». L’hôpital a également sa part, puisqu’il génère un quart du total des prescriptions.


La boulimie médicinale est inégalement répartie. Près de 10 % de la population n’avale jamais ou très rarement de médicaments. Mais les 5 % qui consomment le plus sont littéralement gavés de traitements, jusqu’à 300 boîtes annuelles ! Sans surprise, ce sont les personnes les plus âgées qui consomment le plus. 1,5 million des plus de 65 ans prennent 7 pilules ou plus par jour.

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Pour ma part, je dois avouer que je tourne à la moyenne d'une vingtaine d'euros de dépense de médicaments par an, ce qui correspond à six ou sept flacons d'un sirop que je consomme à titre préventif. Et à chaque fois, dans une pharmacie, il faut se farcir la longue attente derrière des gens qui ont des ordonnances longues comme le bras et repartent avec un gros sachet plein de drogues diverses, quand soi-même, on n'en a que pour une petite trentaine de secondes...

Et moi de me demander à chaque fois : "mais qu'est-ce qu'ils peuvent bien manger pour tomber aussi souvent malades !?"

Mon bilan de santé pour ces vingt dernières années ? Zéro bronchite (moi qui suis un ancien coquelucheux), zéro grippe (et sans vaccination), zéro gastroentérite, zéro constipation (moi qui étais toujours constipé à l'internat) ; cholestérol normal... Comme on dit vulgairement : "je touche du bois pour que ça dure !", mais je sais bien que cela ne doit rien aux astres ni aux bons génies, mais à une discipline on ne peut plus rigoureuse.

Pourquoi tant de dépenses de santé en France ? Pour le comprendre, il suffit d'examiner les rues de nos villes, probablement parmi les plus sales d'Europe, le tout à cause des chiens, ou plutôt, de leurs propriétaires. C'est simple : ils prennent les trottoirs pour des WC pour chiens, y compris dans les zones piétonnières comme non loin de mon domicile, où les allées et les ruelles sont systématiquement encombrées de déjections (que l'on doit à des adultes sales et mal élevés !). Par conséquent, cette saleté qui s'étale au dehors rend parfaitement compte de la crasse que ces gens accumulent chez eux.

Par ailleurs, il suffit de se placer dans la file d'attente d'une cantine scolaire, d'un restaurant d'entreprise ou universitaire pour constater que très peu de monde prend soin de se laver les mains avant de passer à table. Pire : avant le repas, on en voit qui font un crochet par les toilettes, et en sortent sans s'être lavé les mains !

À tout ce contingent, il faut ajouter les victimes du tabagisme, les consommateurs de mixtures hallucinogènes diverses et variées, les adeptes du fast-food et des repas hypercaloriques, ceux qui ne mangent qu'avec des boissons sucrées voire grignotent du pop-corn à chaque fois qu'ils vont au cinéma ou au spectacle, etc.

La conséquence de tout ça ? Les chiffres de la Sécurité sociale dans le rouge, et une épidémie d'obésité que je trouve bien plus grave que tout ce que l'on nous raconte habituellement, notamment chez les adolescent(e)s et tout particulièrement les filles.

C'est simple : ayant travaillé, ces dernières années, au sein de l'Éducation nationale, j'ai eu la curiosité d'observer des lycéens durant les récréations, notamment au printemps, afin de repérer les cas de surpoids visible. Je l'estime à 30 % chez les garçons, pour plus de 60 % chez les filles. En clair, aujourd'hui, sur dix jeunes filles de 12 à 18 ans, on doit pouvoir en repérer 6 voire 7 qui ont déjà des kilos en trop !

J'ai mis six ans (2004 - 2010) pour me décider à créer une consultation dédiée à la prévention des maladies, moi qui ne suis pas médecin - bien qu'étant passé par la faculté de médecine, où je n'ai pris aucun plaisir ! - et moi qui ai une sainte horreur des cabinets médicaux.

Je me suis dit qu'il pouvait s'avérer utile que je fasse, enfin, profiter mon expérience de la prophylaxie au plus grand monde de gens, au lieu de me contenter d'en faire bénéficier mes seuls amis proches, lesquels ont, tous, réduit considérablement leurs dépenses de santé et m'ont copieusement incité à créer un cabinet ad hoc, en ces temps de déficit chronique de la Sécurité sociale.

Alors, pourquoi eux, et pas vous ?

Ce que vous allez pouvoir expérimenter en sortant, peut-être bientôt, de ma consultation ? Vous allez apprendre à décliner le nombre zéro, affecté à des maux tels que le rhume, la toux, la constipation, la gastroentérite, la grippe, le stress et j'en passe.

Un exemple ? Il y a une dizaine d'années, je m'achète un cardiofréquencemètre, sur lequel je lis ma fréquence cardiaque : 72 pulsations par minute. J'arrache l'appareil et le balance au fond d'un tiroir. Il faut dire que les plus grands marathoniens carburent autour de 40, voire moins de pulsations par minute. Alors, vous pensez, 72 pulsations/minute, c'est vraiment nul ! Bon, à cette époque, je n'étais pas un grand sportif, je l'avoue. Mais je ne fumais pas, n'affichais pas d'embonpoint. Mais bon...

Il se trouve qu'il y a quelque temps, j'ai racheté un cardiofréquencemètre, et là, je lis... 56 p/mn. Je n'en crois pas mes yeux ; je recommence une fois, deux fois, le lendemain, deux semaines plus tard ; le fait est là : je suis passé sous les soixante pulsations par minute (soit seize p/mn de moins en dix ans, avec juste ce qu'il faut de travail physique, à la maison et au dehors), ce qui veut dire qu'à l'instar d'un muscle - c'est un muscle ! -, le coeur a travaillé, s'est renforcé et, du coup, a ralenti (1)... Il me reste maintenant à travailler encore pour passer sous la barre des 50 pulsations/minute. Et pourtant, je n'ai jamais couru le marathon !

Un autre exemple ? À chaque fois que, dans la rue, le métro ou ailleurs, je vois quelqu'un sortir un mouchoir pour faire "schrouimp-schrouimp" avec son nez, j'ai comme de la compassion en pensant intérieurement : "Oh, le/la pauvre !". Parce que, depuis six ans maintenant, cela ne m'est plus jamais arrivé de devoir sortir un mouchoir en public pour faire "schrouimp-schrouimp" avec mon nez !

Et ça, j'y arrive, sans consommer le moindre médicament !



P.S. Cet édito a été rédigé courant octobre 2010, et je l'ai réactualisé depuis, comme avec ce qui suit, lu sur lepost.fr, le 8 novembre :

"C'est totalement banal ; il n'y a rien d'autre ; il a juste pris un coup de froid. Il a vu le médecin hier."... Et moi de penser : "ce pauvre Monsieur Borloo !". Il faut dire qu'en allant au lit, dans la nuit du 7 au 8 novembre, j'ai été gêné par une narine bouchée, en me promettant de m'en occuper au matin. Et au petit matin, soit vers 5h30, j'ai été réveillé par une légère trachéite, une petite toux de gorge qui pouvait dégénérer à tout moment. Et là, je me suis dit : "Oh, Oh !". Au moment de me préparer un premier café, soit vers 7h30, les symptômes avaient entièrement disparu...


(1) Ça fait rire pas mal de gens dans mon entourage, quand je leur dis que je ne fais pas de sport, dans la mesure où le lion, le guépard, le saumon... ne font pas de sport non plus ! Le sport, ça ne se fait pas, avec un petit maillot sur le dos ; ça se vit, tout simplement. Je veux dire AU QUOTIDIEN ! Résultats des courses ? J'ai gardé la même pointure de chemises et de pantalons qu'à mes dix-sept ans, l'année de mon BAC. Ça commence à faire un petit bail !