jeudi 28 octobre 2010

Mieux vivre sans médicaments ? La belle affaire !


Vous savez quoi ? Il paraît que l'espérance de vie augmente... Ce qui ne veut pas dire grand chose, parce qu'il ne faut pas s'attendre à voir tout le monde vivre centenaire ! L'espérance de vie, ce n'est qu'une moyenne statistique. Les démographes parlent, par exemple, de l'espérance de vie à la naissance, à trente ans, à soixante ans...

Comme preuve que nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne, voyons ce qu'il en a été de l'espérance de vie, à vingt ans, de certaines célébrités : 20 + 22 ans pour Elvis Presley, 20 + 42 ans pour Serge Gainsbourg, 20 + 8 ans pour Jimmy Hendrix, 20 + 30 ans pour Michael Jackson et 20 + 16 ans pour Marilyn Monroe.




Voyons maintenant ce qu'il en a été pour les célébrités qui suivent (il est toujours question de l'espérance de vie à vingt ans) : Jenny Alpha (20 + 81 ans), Herbert von Karajan (20 + 61 ans), Théodore Monod (20 + 78 ans), Leni Riefenstahl (20 + 81 ans), Albert Schweitzer (20 + 70 ans). 




Voilà qui amène une question simple : pourquoi, hormis les gènes et les accidents, certaines personnes vivent-elles si vieilles, alors que d'autres meurent si jeunes ? La réponse devrait être à rechercher du côté de l'hygiène de vie et des abus en tous genres, qui se paient toujours. Comme dit la "morale publicitaire", "fumer nuit gravement à la santé", par exemple. Et pourtant, je connais bien des médecins qui fument !

Entre nous, je doute que la comédienne et chanteuse Jenny Alpha ou la cinéaste Leni Riefenstahl aient jamais fumé ou sniffé de la drogue, par exemple, même si Leni Riefenstahl a réchappé miraculeusement à un accident d'hélicoptère en Afrique. En ce qui concerne Théodore Monod, c'était un grand marcheur habitué à la vie au grand air des déserts africains ; un sportif, en somme. Albert Schweitzer était médecin, mais c'est tout de même une performance qu'il ait vécu si vieux au milieu des marécages à moustiques de la forêt équatoriale. Quant à Karajan, 81 ans n'est pas un âge canonique pour un chef d'orchestre. Mais bon, la musique conserve. Regardez un peu l'âge de celui qui dirigera les Wiener Philharmoniker lors du concert du Nouvel an, depuis le Musik Verein de Vienne (Autriche), le premier janvier prochain ; la dernière fois, c'était Georges Prêtre, 82 ans.

Beaucoup de gens se posent régulièrement des questions à propos de leur santé, notamment dans la presse magazine, voire sur l'Internet. Ce que l'on constate souvent, c'est que pas mal de personnes se retrouvent souvent dans des situations inextricables, faute d'avoir agi à temps. Il faut dire que les premiers symptômes sont souvent sournois.

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Vous avouerai-je que je suis rarement enrhumé ?

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Et que dire de l'obésité, notamment celle des adolescents ?

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Les photos qui suivent ont été prises par mes soins dans la région parisienne.
 
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À votre avis, le sport fait-il maigrir ? Et s'il fait maigrir, comment expliquer que des sportifs en activité prennent du poids, parfois au point d'en être handicapés ?

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Mais puisque c’est remboursé !
, doivent penser certains... Il faut dire que
les Français figurent depuis longtemps sur le podium mondial des plus gros consommateurs de médicaments.

Lu sur francesoir.fr :

Un Français avale en moyenne une boîte de médicaments par semaine, soit l’équivalent de 1.500 « unités standard » par an. A cela, plusieurs causes, identifiées par le rapport. En premier lieu, « cette situation résulte du fait que les médicaments remboursés représentent la quasi-totalité de la consommation ». Autrement dit, en langage moins diplomatique, le patient ne regarderait pas à la consommation – et à la dépense – puisqu’il ne débourse rien ou si peu. Mais en tant que contribuable, il finit tout de même par payer l’addition tout en creusant un peu plus le trou de la Sécu. Un Français avale en moyenne une boîte de médicaments par semaine, soit l’équivalent de 1.500 « unités standard » par an. A cela, plusieurs causes, identifiées par le rapport. En premier lieu, « cette situation résulte du fait que les médicaments remboursés représentent la quasi-totalité de la consommation ». Autrement dit, en langage moins diplomatique, le patient ne regarderait pas à la consommation – et à la dépense – puisqu’il ne débourse rien ou si peu. Mais en tant que contribuable, il finit tout de même par payer l’addition tout en creusant un peu plus le trou de la Sécu. 


Le mal français

Huit fois sur dix, une visite chez le médecin débouche sur une ordonnance, parfois à rallonge. Le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie y voit un « modèle français de prescription ». Douce périphrase pour ne pas parler de « mal français ». L’hôpital a également sa part, puisqu’il génère un quart du total des prescriptions.


La boulimie médicinale est inégalement répartie. Près de 10 % de la population n’avale jamais ou très rarement de médicaments. Mais les 5 % qui consomment le plus sont littéralement gavés de traitements, jusqu’à 300 boîtes annuelles ! Sans surprise, ce sont les personnes les plus âgées qui consomment le plus. 1,5 million des plus de 65 ans prennent 7 pilules ou plus par jour.

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Pour ma part, je dois avouer que je tourne à la moyenne d'une vingtaine d'euros de dépense de médicaments par an, ce qui correspond à six ou sept flacons d'un sirop que je consomme à titre préventif. Et à chaque fois, dans une pharmacie, il faut se farcir la longue attente derrière des gens qui ont des ordonnances longues comme le bras et repartent avec un gros sachet plein de drogues diverses, quand soi-même, on n'en a que pour une petite trentaine de secondes...

Et moi de me demander à chaque fois : "mais qu'est-ce qu'ils peuvent bien manger pour tomber aussi souvent malades !?"

Mon bilan de santé pour ces vingt dernières années ? Zéro bronchite (moi qui suis un ancien coquelucheux), zéro grippe (et sans vaccination), zéro gastroentérite, zéro constipation (moi qui étais toujours constipé à l'internat) ; cholestérol normal... Comme on dit vulgairement : "je touche du bois pour que ça dure !", mais je sais bien que cela ne doit rien aux astres ni aux bons génies, mais à une discipline on ne peut plus rigoureuse.

Pourquoi tant de dépenses de santé en France ? Pour le comprendre, il suffit d'examiner les rues de nos villes, probablement parmi les plus sales d'Europe, le tout à cause des chiens, ou plutôt, de leurs propriétaires. C'est simple : ils prennent les trottoirs pour des WC pour chiens, y compris dans les zones piétonnières comme non loin de mon domicile, où les allées et les ruelles sont systématiquement encombrées de déjections (que l'on doit à des adultes sales et mal élevés !). Par conséquent, cette saleté qui s'étale au dehors rend parfaitement compte de la crasse que ces gens accumulent chez eux.

Par ailleurs, il suffit de se placer dans la file d'attente d'une cantine scolaire, d'un restaurant d'entreprise ou universitaire pour constater que très peu de monde prend soin de se laver les mains avant de passer à table. Pire : avant le repas, on en voit qui font un crochet par les toilettes, et en sortent sans s'être lavé les mains !

À tout ce contingent, il faut ajouter les victimes du tabagisme, les consommateurs de mixtures hallucinogènes diverses et variées, les adeptes du fast-food et des repas hypercaloriques, ceux qui ne mangent qu'avec des boissons sucrées voire grignotent du pop-corn à chaque fois qu'ils vont au cinéma ou au spectacle, etc.

La conséquence de tout ça ? Les chiffres de la Sécurité sociale dans le rouge, et une épidémie d'obésité que je trouve bien plus grave que tout ce que l'on nous raconte habituellement, notamment chez les adolescent(e)s et tout particulièrement les filles.

C'est simple : ayant travaillé, ces dernières années, au sein de l'Éducation nationale, j'ai eu la curiosité d'observer des lycéens durant les récréations, notamment au printemps, afin de repérer les cas de surpoids visible. Je l'estime à 30 % chez les garçons, pour plus de 60 % chez les filles. En clair, aujourd'hui, sur dix jeunes filles de 12 à 18 ans, on doit pouvoir en repérer 6 voire 7 qui ont déjà des kilos en trop !

J'ai mis six ans (2004 - 2010) pour me décider à créer une consultation dédiée à la prévention des maladies, moi qui ne suis pas médecin - bien qu'étant passé par la faculté de médecine, où je n'ai pris aucun plaisir ! - et moi qui ai une sainte horreur des cabinets médicaux.

Je me suis dit qu'il pouvait s'avérer utile que je fasse, enfin, profiter mon expérience de la prophylaxie au plus grand monde de gens, au lieu de me contenter d'en faire bénéficier mes seuls amis proches, lesquels ont, tous, réduit considérablement leurs dépenses de santé et m'ont copieusement incité à créer un cabinet ad hoc, en ces temps de déficit chronique de la Sécurité sociale.

Alors, pourquoi eux, et pas vous ?

Ce que vous allez pouvoir expérimenter en sortant, peut-être bientôt, de ma consultation ? Vous allez apprendre à décliner le nombre zéro, affecté à des maux tels que le rhume, la toux, la constipation, la gastroentérite, la grippe, le stress et j'en passe.

Un exemple ? Il y a une dizaine d'années, je m'achète un cardiofréquencemètre, sur lequel je lis ma fréquence cardiaque : 72 pulsations par minute. J'arrache l'appareil et le balance au fond d'un tiroir. Il faut dire que les plus grands marathoniens carburent autour de 40, voire moins de pulsations par minute. Alors, vous pensez, 72 pulsations/minute, c'est vraiment nul ! Bon, à cette époque, je n'étais pas un grand sportif, je l'avoue. Mais je ne fumais pas, n'affichais pas d'embonpoint. Mais bon...

Il se trouve qu'il y a quelque temps, j'ai racheté un cardiofréquencemètre, et là, je lis... 56 p/mn. Je n'en crois pas mes yeux ; je recommence une fois, deux fois, le lendemain, deux semaines plus tard ; le fait est là : je suis passé sous les soixante pulsations par minute (soit seize p/mn de moins en dix ans, avec juste ce qu'il faut de travail physique, à la maison et au dehors), ce qui veut dire qu'à l'instar d'un muscle - c'est un muscle ! -, le coeur a travaillé, s'est renforcé et, du coup, a ralenti (1)... Il me reste maintenant à travailler encore pour passer sous la barre des 50 pulsations/minute. Et pourtant, je n'ai jamais couru le marathon !

Un autre exemple ? À chaque fois que, dans la rue, le métro ou ailleurs, je vois quelqu'un sortir un mouchoir pour faire "schrouimp-schrouimp" avec son nez, j'ai comme de la compassion en pensant intérieurement : "Oh, le/la pauvre !". Parce que, depuis six ans maintenant, cela ne m'est plus jamais arrivé de devoir sortir un mouchoir en public pour faire "schrouimp-schrouimp" avec mon nez !

Et ça, j'y arrive, sans consommer le moindre médicament !



P.S. Cet édito a été rédigé courant octobre 2010, et je l'ai réactualisé depuis, comme avec ce qui suit, lu sur lepost.fr, le 8 novembre :

"C'est totalement banal ; il n'y a rien d'autre ; il a juste pris un coup de froid. Il a vu le médecin hier."... Et moi de penser : "ce pauvre Monsieur Borloo !". Il faut dire qu'en allant au lit, dans la nuit du 7 au 8 novembre, j'ai été gêné par une narine bouchée, en me promettant de m'en occuper au matin. Et au petit matin, soit vers 5h30, j'ai été réveillé par une légère trachéite, une petite toux de gorge qui pouvait dégénérer à tout moment. Et là, je me suis dit : "Oh, Oh !". Au moment de me préparer un premier café, soit vers 7h30, les symptômes avaient entièrement disparu...


(1) Ça fait rire pas mal de gens dans mon entourage, quand je leur dis que je ne fais pas de sport, dans la mesure où le lion, le guépard, le saumon... ne font pas de sport non plus ! Le sport, ça ne se fait pas, avec un petit maillot sur le dos ; ça se vit, tout simplement. Je veux dire AU QUOTIDIEN ! Résultats des courses ? J'ai gardé la même pointure de chemises et de pantalons qu'à mes dix-sept ans, l'année de mon BAC. Ça commence à faire un petit bail !



Particuliers


Professeur à domicile est un job que j'ai exercé longtemps, l'ayant commencé alors que j'étais encore étudiant. Par ailleurs, nombreux sont les enseignants qui continuent de pratiquer en privé (les salaires de la Fonction Publique n'étant pas mirobolants !). Ce qui fait que je suis allé partout, surtout chez les "riches" de l'Ouest parisien, mais pas uniquement : par déontologie, j'ai tenu aussi à aller dans des quartiers ouvriers, notamment les grandes cités HLM du Nord et de l'Est parisien, que je connais bien, et où j'ai croisé des fils et filles d'ouvriers, qui se sont avérés particulièrement doués, dès lors qu'ils pouvaient bénéficier de ce coup de pouce qui manque cruellement à bien des enfants nés de parents peu instruits.

Un des avantages du métier de professeur particulier est qu'il vous fait entrer dans des endroits où politiciens, journalistes et sociologues ne mettent jamais les pieds. Les médecins y vont ponctuellement, tout comme les agents de l'EDF, du gaz, ou les dépanneurs en tous genres et les plombiers. Mais là où un plombier ne passera qu'une petite demi-heure pour un dépannage, le professeur particulier viendra durant une bonne année, voire plus, de façon régulière, et dans mon cas, pour des séances d'au moins deux heures. Ce qui fait qu'on entre réellement dans l'intimité des familles.

Et que découvre-t-on, entre autres choses, dans l'intimité des familles ? Presque tout ! Ça va du couple qui bat de l'aile et dont on pressent un divorce prochain (j'en ai connus), à la famille très nombreuse dont les enfants (généralement les garçons) commencent à ruer dans les brancards, faute d'espace vital au sein du domicile, en passant par les pépins de santé, petits ou grands, souvent anodins au départ, et qui vont prendre de l'envergure par la suite.

Je me souviens encore d'une petite Florence (Paris 8ème, Avenue Foch, côté pair) que je quitte un vendredi soir, en demandant à la femme de ménage de prévenir la mère que la petite avait le nez qui commençait à se boucher, et qu'il faudrait absolument faire ci et çà pendant le week-end. Je retrouve Florence, le lundi après-midi, clouée au lit avec une grosse grippe et la voix caverneuse, et là, j'entre dans une grosse colère. Le fait est que personne n'avait suivi mes consignes, ce qui m'a valu de passer un véritable savon à la mère, ma patronne, qui n'était pas très fière d'elle. Je lui ai juste fait observer qu'elle avait dû remarquer que je n'étais jamais enrhumé et n'avais jamais annulé une seule séance pour cause de maladie (je suis resté auprès de cette famille durant quatre ans.) et lui ai aussi rappelé que pas mal de cas de méningite - intervenant souvent en milieu scolaire - commençaient par un rhume tout à fait anodin... À ma grande satisfaction, Florence n'est plus jamais tombée malade durant le reste du temps où j'ai été son prof particulier...

Le fait est que l'immense majorité de nos maladies ne sont que la conséquence de notre propre négligence ; par conséquent, pour rester en bonne santé, il suffirait simplement d'observer quelques règles simples mais draconiennes. Pour en évoquer deux :


RÈGLE N° 1 : PAS DE CHIEN À DOMICILE !

Là, je sens que je vais me faire incendier ! Les Français adorent tellement cohabiter avec des animaux domestiques, notamment des chiens. Mais au fait, pourquoi en vouloir au chien ?

Parce que c'est un animal sale, tout simplement ! Entre nous, je n'ai rien contre le tout petit chien (ex. caniche, chiwawa), que l'on peut transporter dans un sac à main. Je n'en dirai pas autant des gros molosses que l'on croise dans toutes les zones résidentielles, et qui sont les principaux responsables de la saleté de nos trottoirs. Et c'est précisément cette saleté qui est un excellent indice de la malpropreté des propriétaires !

Le chien est un animal habitué à se rouler par terre, et quand il se promène dehors, on imagine ce que cela veut dire : c'est une véritable bombe bactériologique que les propriétaires ramènent chez eux après chaque promenade. Parce que, autrement, il faudrait nettoyer l'animal avant de le réintroduire dans la maison ou l'appartement !

Mais il n'y a pas que ça : que faisons-nous, après un passage au W.C., avant de tirer la chasse d'eau ? Nous prenons du papier-toilette pour nous nettoyer le derrière, sans quoi, nos sous-vêtements seraient affreusement souillés et nous dégagerions une odeur de ch... Et que fait le/la propriétaire d'un chien avec son animal, une fois que ce dernier a vidé ses intestins sur le trottoir ? Pense-t-il/elle à lui essuyer le derrière ? Pas du tout ! Ce qui fait que l'animal, une fois rentré au domicile, va s'asseoir sur le parquet, la moquette, dans la cuisine, que les poils de sa queue vont balayer son anus, que cette même queue va balayer les jambes et les habits des occupants du domicile, ainsi que les meubles, que les enfants vont tripoter l'animal de tous les côtés, tout en mangeant leur goûter, etc. L'horreur !

Bref, si quelqu'un avait, un jour, la bonne idée de faire expertiser le domicile des personnes hébergeant un chien, pour y rechercher des germes pathogènes, on y trouverait assez de microbes pour infecter toute une armée !

J'irai même plus loin : comme professeur particulier, j'ai pu constater, par exemple, que les Asiatiques et les Africains n'hébergeaient jamais d'animaux à domicile. Le fait est que ces deux groupes développent moins de grippe(s) que les Européens. Il est d'ailleurs regrettable que personne, à l'Inserm ou au ministère de la santé, n'ait pensé à conduire des études épidémiologiques poussées sur les raisons pour lesquelles certaines maladies touchent certaines populations plus que d'autres. Un petit indice, en passant : observez une file d'attente dans une pharmacie située dans un quartier à forte population asiatique ou africaine, en période d'épidémie de grippe, par exemple, et concluez. Le fait est que, dans les pharmacies du/des quartier(s) chinois de Paris (Porte de Choisy, Belleville), par exemple, on rencontre fort peu de clients chinois. On me dira que ce peuple possède une médecine naturelle millénaire ; mais ce n'est certainement pas la seule explication.

Ajoutez à cela que les gros chiens peuvent parfois mordre et sont, donc, souvent à l'origine d'accidents dramatiques et se traduisant par la défiguration voire la mort de pas mal de jeunes enfants. 


RÈGLE N°2 :  NI DROGUES, NI POISONS (IL)LICITES 

Ici, je serai bref : par principe, je demande toujours à mes (futurs) clients s'ils fument ou consomment des substances hallucinogènes. Parce que je n'entends cohabiter ni avec le tabac, ni avec quelque autre substance comme celle ayant valu à un célèbre animateur de télévision d'avoir maille à partir avec la Justice.

Le tabac et l'alcool sont des drogues licites, la cocaïne et le haschisch sont des drogues illicites, mais en ce qui me concerne, il ne s'agit que d'un seul et même problème d'addiction.

Parce que, en bonne logique, on ne peut pas parler de prophylaxie (traitement PRÉVENTIF)  des maladies, d'une part et, d'autre part, composer avec la consommation de substances dont la nocivité n'est plus à démontrer. En clair, un gros fumeur qui a des problèmes pulmonaires (je pense à certain grand chanteur obligé d'annuler toute une série de spectacles...) ira voir un médecin ; pour ma part, je ne peux absolument rien faire pour lui.

Reste la question du traitement de l'addiction. Mais ça c'est un autre problème, qui requiert une approche relevant du long terme.


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Mondialisation

Amis lecteurs et lectrices, si je vous soumettais un petit quiz ?

Question : savez-vous quels sont les vrais inventeurs de la mondialisation ?

Vous me répondez : Marco Polo ! Les banquiers allemands de la Hanse ? Leurs collègues génois ? Les grands marins portugais ? Christophe Colomb ?

Moi, je vous réponds : les rats !

Oui, les rats. Enfin, ils se sont quand-même fait un peu aider, par les marins notamment.

Le rôle des rats dans le phénomène de mondialisation ? Pensez donc à un des tout premiers phénomènes dont l'impact va s'exercer simultanément dans un grand nombre de pays... Vous ne voyez pas ?

Et moi je vous réponds : la peste !

Ben oui, la peste. Quelques siècles, voire plus, avant le Sida, les grippes A, H1N1...

Et pour que le phénomène se mondialise, il fallait un agent : le rat, et un vecteur : le bateau à voile. Voilà comment les rats ont inventé la mondialisation. Une épidémie de peste pouvait décimer une bonne partie de la population d'un continent. Et là, une observation s'impose : qui dit marine à voile, dit commerçants ou troupes armées. Un navire, ça coûtait de l'argent. Ceux qui voyageaient, donc transportaient les rats, étaient tout sauf des pauvres. Ce qui veut dire que la peste était surtout propagée par des gens ayant les moyens de se déplacer, même si elle a fait ses plus gros ravages parmi les couches les plus exposées des quartiers populeux.

Depuis le Moyen-Âge, on a inventé plus perfectionné que les bateaux à voile, et l'on a accru les risques de contamination du monde entier, via l'avion.

Souvenons-nous de ces cataclysmes partis du Viet-nam, disait-on, ou du Mexique. À chaque fois, le branlebas de combat a été similaire. Il faut dire que le monde dispose désormais d'une caisse de résonance baptisée OMS.


Bien entendu, comme tout le monde, j'ai reçu le courrier du ministère de la santé, afin de me rendre dans un gymnase pour me faire vacciner contre la grippe A. J'ai rangé le courrier dans un tiroir... Je n'ai jamais attrapé de grippe saisonnière ; et pourtant, je ne me suis jamais fait vacciner. Alors, pourquoi attraperai-je cette grippe-ci ? J'estime qu'avec le temps, mes défenses naturelles se sont suffisamment musclées pour que je ne me précipite pas chez un médecin à chaque fois que je ressens une gêne quelque part.

Il paraît que la France a dépensé trop d'argent en achat de vaccins contre la grippe A... Pauvre madame Bachelot ! En attendant, la prochaine vague de "gastro" va encore handicaper bien des entreprises, désorganiser bien d'établissements scolaires, coûter un paquet d'argent à la Sécurité Sociale !

Question : Et si l'on introduisait des cours d'hygiène et de prophylaxie dans les établissements scolaires, mais aussi en direction des personnels de l'hôtellerie-restauration, des compagnies aériennes, des agences de tourisme..., toutes professions tributaires du bon état sanitaire mondial ?

Mais revenons à l'avion. À l'instar de la marine à voile, autrefois, l'avion est devenu, de nos jours, un puissant vecteur de contamination internationale. D'où la surveillance accrue dans les aéroports. Mais, là encore, il y a comme des similitudes avec les temps anciens. Les principaux vecteurs de la mondialisation des maladies, ce ne sont pas les pauvres.

Nous savons que les premières personnes qui aient transporté des germes de la grippe A, par exemple, étaient des touristes ou des voyageurs de commerce, qui avaient pris l'avion. Et qui dit tourisme, commerce, dit voyage intercontinental, aéroport, hôtel. Et ça, ça ne concerne que des gens ayant les moyens de voyager.

Autant dire que si j'étais le patron d'une compagnie aérienne, d'un hôtel, d'une agence de tourisme..., j'attacherais une importance toute particulière à la prophylaxie de la peste, sous ses acceptions modernes. Je suppose que c'est déjà fait, à en juger par la recrudescence des mesures de sécurité lors de l'embarquement dans les aéroports. Mais cela suffit-il ?

Nous savons tous que, par exemple, le personnel affecté au nettoyage industriel ou en entreprise est généralement recruté parmi les personnes les moins diplômées. Ce n'est donc pas leur faire injure que de penser que leur sensibilité à certaines considérations liées à la mondialisation des épidémies n'est pas nécessairement très vive, et que faute d'une formation adéquate, ces personnes sont particulièrement exposées aux agents pathogènes les plus divers (on imagine des femmes de ménage nettoyant, sans précausion particulière, un avion dans lequel se serait trouvée - ou une chambre d'hôtel dans laquelle aurait dormi - une personne porteuse de la grippe A), et qu'en cas de contamination, elles iraient répandre les germes dans tout l'établissement qui les emploie, voire au sein de leurs collègues.

N'oublions pas que, si la peste a disparu officiellement, le choléra et la tuberculose sont encore vivaces - cf. Haïti -, ainsi que mainte pathologie intermittente, contre laquelle la médecine n'a encore trouvé aucune parade - cf. la fièvre Ebola.


Par ailleurs, le monde du nettoyage passe pour afficher un turn-over ainsi que des taux d'absentéisme assez élevés. Et si c'étaient là les retombées d'une mauvaise prise en compte des règles d'hygiène les plus élémentaires, outre les considérations liées à une certaine pénibilité du travail ? (1)




(1) Dans "Le quai de Ouistreham", la journaliste Florence Aubenas décrit de façon percutante la vie quotidienne d'une femme de ménage confrontée aux horaires décalés et à la précarité...

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En attendant la gastro...

Tous les ans, à l'approche de l'hiver, c'est la même antienne...

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Et, tous les ans, je me demande comment font les gens pour ne jamais apprendre... à être un peu plus propres !

Mais bon, je ne suis pas complètement idiot, et puis, j'ai été assez longtemps professeur à domicile pour avoir une petite expérience de la chose, à en juger par le nombre de fois où l'on m'appelait pour me prévenir : "Florent, ou Baptiste, ou Ingrid, ou Béa... est cloué(e) au lit avec une gastro ; il vaudrait mieux reporter le cours d'aujourd'hui..."

Je dois dire que la grande majorité de mes élèves habitaient dans la partie ouest de Paris + les banlieues attenantes (Neuilly, Saint-Cloud...) ; peu de familles ouvrières, donc. Et c'était précisément cela, le plus étonnant. Enfin, par 'étonnant', je me comprends !

J'ai vécu cinq ans sur le Boulevard Suchet (Paris 16ème), dans un studio appartenant à la grand-mère d'un de mes élèves. Et je me souviens tout particulièrement d'une dame d'un certain âge, qui ne portait en hiver que des manteaux de fourrure, et qui, tous les jours, promenait ses trois (gros) chiens dans le parc boisé voisin ainsi que sur la très chic Avenue Raphaël. Et à chaque fois qu'elle rentrait de promenade, on pouvait voir tout le bas de son manteau de fourrure constellé de traces de boue laissées par ses chiens qui devaient se dresser sur leurs pattes arrière pour recevoir des calins de leur maîtresse. C'était presque drôle de voir cette femme très riche, dans ce manteau couvert de boue qui lui donnait l'air d'une clocharde.

Ce que cette bourgeoise m'inspirait ? Qu'elle devait avoir un énorme budget de pressing ! Par ailleurs, je me doutais bien qu'elle avait, à la maison, une bonne à tout faire, peut-être même plusieurs...

Les femmes de ménage ! Voilà une des explications de la persistance de la gastro-entérite dans les beaux quartiers.

Vous attendez une explication ?

Je me souviens d'au moins deux élèves, dans le quartier de l'Arc de Triomphe ainsi que du côté de la Porte Maillot, qui avaient l'étrange manie d'aller aux selles en oubliant systématiquement de tirer la chasse (certains appartements sont suffisamment vastes pour que les enfants disposent de leur propre cabinet de toilette.). Pendant une séance de travail, j'avais envie de faire pipi, et je devais me pincer en constatant qu'une fois de plus, l'enfoiré(e) avait oublié de tirer la chasse. Alors, je ressortais des toilettes et hurlais au gamin ou à la gamine : "Non, mais qu'est-ce que c'est que ce truc ! On ne t'a donc pas appris à tirer une chasse d'eau ?" Et j'attendais que l'enfoiré(e) aille tirer la chasse.

Ce phénomène étrange a une explication : ces enfants qui grandissent au contact de femmes de ménage (plus souvent présentes au domicile que les propres parents) ne savent faire que ce qu'on leur a appris. Et il faut dire qu'ils sont souvent habitués à attendre que la bonne se charge de tout, jusqu'à rechercher une paire de chaussettes qu'ils auraient mal rangée.

Ça vous donne des gamins qui boivent du lait et déposent le verre dans l'évier, mangent une omelette et déposent l'assiette dans l'évier, quand ils ne l'abandonnent pas sur la table, la femme de ménage se chargeant de débarrasser : des gamins à qui l'on a appris à ne jamais rien laver, rien ranger, puisqu'il y a quelqu'un pour ça ! Ce qui va jusqu'aux selles dans les toilettes ! Tant que personne ne leur a appris comment faire..., comment voulez-vous qu'ils sachent quoi faire ?

Le fait est que pas mal de "gens de maison" se comportent véritablement comme les "domestiques" qu'ils sont, soumis et dociles, ce qui est navrant : peut-être de peur d'être mal vus de leurs employeurs, ils/elles adoptent une attitude de flagornerie totale, y compris à l'égard des enfants, qui prennent ainsi de mauvaises habitudes.

En ma qualité de professeur particulier, j'avais toujours pris soin de bien faire comprendre à tout le monde, notamment aux parents, que les enfants étaient censés exécuter mes ordres, sans discussion, et que je n'étais pas leur larbin. D'où les coups de gueule fréquents, dont les parents me savaient gré, du reste, eux qui n'avaient pas toujours le temps d'assumer à plein temps leur rôle d'éducateurs !

La vieille bourgeoise au manteau de fourrure couvert de boue n'était pas plus regardante sur l'hygiène que les garnements évoqués plus haut, dès lors qu'elle aussi avait quelqu'un pour la décharger de ses corvées quotidiennes en matière d'hygiène et de propreté ! Du reste, il serait facile de déambuler dans les "beaux" quartiers de Paris pour constater que les chiens y sont très nombreux, bien plus nombreux que dans les cités HLM,  à en juger par les monceaux de crottes que l'on croise sur les trottoirs.

Voilà qui me fait penser que la fameuse "gastro" doit faire plus de ravages dans les quartiers riches que chez les pauvres... 

À part ça, voilà une maladie que je ne connais que par ouï-dire, n'ayant jamais eu à en souffrir. Ce qui fait qu'à chaque reportage, à la télévision par exemple, je me pose toujours la même question : "Mais comment font-ils pour attraper cette fameuse gastro et pour être à chaque fois aussi nombreux, malgré les prévisions et les avertissements ?"

L'explication la plus probable ? Ils sont sales, tout simplement !

Une coupelle posée sur le zinc d'un bar-restaurant parisien. Dans la coupelle, des cacahuètes. Un chercheur a eu la curiosité d'analyser le contenu de la coupelle, pour y rechercher des germes. Il y a trouvé autant de microbes et de germes pathogènes que dans la cuvette d'un W.C.

Les mains sales..., une pièce de théâtre de Jean-Paul Sartre ? 

mercredi 27 octobre 2010

Le mal du siècle !



Mal du siècle ou scandale du siècle ?


C'est un bien beau scandale, en effet, que cette non prise en compte de la réalité de l'obésité, notamment chez les jeunes.

Il faut dire que, pour presque tout le monde, l'obésité se limite au fait d'être gros, c'est-à-dire de manière visible et presque pathologique.


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Ce qui fait que presque tout le monde passe à côté d'un syndrome invisible ou presque, parce que sournois. Ainsi, si les adolescents représentés plus haut illustrent la forme la plus avancée de l'obésité infantile, les jeunes filles figurant plus bas, pour illustrer une couverture de magazine (Le Monde Mag.), ne sont là que pour représenter (la mode vestimentaire chez) les jeunes de banlieue. Ce qui fait que le journal ne s'est pas du tout intéressé à un détail : à une ou deux exception(s) près, ces jeunes filles affichent, toutes, du surpoids : quand on observe attentivement les images, on voit bien qu'au moins dix d'entre elles sur douze doivent déjà afficher un taux de masse graisseuse voisin de - voire supérieur à  - la limite maximale normalement acceptée. Normalement, à l'adolescence, les filles devraient afficher un morphotype du type "maigre" (cf. Kate Moss ou Charlotte Gainsbourg), or, ici, la plupart sont déjà potelées, comme des personnes de dix ans plus âgées.

Le fait est qu'obnubilé par l'obésité (visible), tout le monde semble passer à côté de quelque chose de bien plus insidieux : les kilos en trop, et dont les sujets concernés auront le plus grand mal à se débarrasser, surtout lorsque ce surpoids s'avère précoce ! (1) Le fait est que, dans le groupe des pays de l'OCDE, on estime à 50 % le taux de personnes en surpoids voire obèses. Par ailleurs, l'expérience montre que c'est bien dans les couches sociales les moins riches, ou les plus pauvres, que l'obésité et le surpoids font le plus de ravages.



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Et que dire des gamines figurant ci-dessous, à la droite de chaque image ? Autour de 9 ans pour celle de gauche, contre 11-12 ans pour celle de droite (silhouette absolument mince, mais il y a ce ventre...) ; l'une et l'autre seraient-elles enceintes ?

Question : comment imaginer, une seconde, que les parents de ces fillettes, les professeurs d'éducation physique ou les infirmières scolaires n'aient rien remarqué ?


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À titre de comparaison, examinons un peu, ci-dessous, la silhouette de ces deux femmes : une femme politique de plus de cinquante ans et mère de quatre enfants, à gauche, et une athlète trentenaire et mère d'un enfant, à droite.



Entre nous, comment ne pas être impressionné par le ventre plat de Ségolène Royal ? C'est probablement cela qui a dû titiller les journalistes du Time ! Et que dire des tablettes de chocolat de Muriel Hurtis, après une grossesse (vous me croyez si je vous dis que j'ai presque les mêmes ? Mais pour ça, il faut carburer une bonne heure, tous les jours ou presque, en réduisant de façon drastique les rations de chocolat (!!!), de charcuterie et autres cochonnailles. Nul besoin d'un équipement sophistiqué ; un simple tapis de gym suffit.) !


Et, pendant ce temps, nous avons des adolescents, surtout des filles, qui prennent du poids bêtement et s'avachissent en raison de trop de sédentarité ainsi que de la médiocrité de leur alimentation, à la maison, mais aussi du fait de l'incompétence des professeurs d'éducation physique et du personnel enseignant, à l'école, au collège et au lycée (2) !

Un vrai scandale !



(1) Un kilo de graisse vaut 9000 Calories, quand une heure de jogging modéré vous fait perdre 300 Calories. Il faudrait, donc (en simplifiant), courir une heure chaque jour durant un bon mois pour espérer perdre un seul kilo de gras, mais à la condition expresse d'équilibrer le tout sur le plan alimentaire ! On comprend donc pourquoi il est terriblement difficile de perdre du poids, et ce, d'autant plus que les kilos excédentaires (poids mort) vont rendre la locomotion d'autant plus ardue (quand on est "gros", on a un mal fou à courir ne serait-ce qu'un quart d'heure, or, pour perdre du poids, il faudrait courir une, deux voire trois heures tous les jours...) !

(2) Entendu à la télé : (À cause de l'obésité...) l'espérance de vie d'un jeune Américain qui naît aujourd'hui va être inférieure à celle de son père. (Christophe de Jaeger, médecin, C dans l'air, France 5, 2 novembre 2010.). 


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Pour en revenir à l'opposition filles/garçons en matière d'obésité, en tout cas en France, constatons que, dans de nombreux quartiers populaires, des municipalités ont eu l'excellente idée d'aménager des aires de jeux, malheureusement toujours occupées par des garçons, les filles préférant visiblement  s'avachir devant la télé tout en envoyant des SMS sur leur téléphone portable..., ceci expliquant cela (le surpoids). Ci-dessous, j'ai fait ces photos un jour de congés scolaires, vers 11h30 et en début de soirée pour la dernière photo. Ces gamins étaient arrivés vers 8 heures ce matin-là, et avaient quitté le terrain pour aller manger, vers 12h30, soit plus de quatre heures passées à transpirer. À plus de 250 Calories dépensées par heure, faites le calcul. Il arrive même qu'ils reviennent immédiatement après le repas de midi pour ne s'en aller qu'au crépuscule, ce qui nous fait une dépense énergétique quotidienne frisant les 2000 Calories ! Du coup, ils sont tous très minces ! 

Il reste à nos maires d'inventer la même chose pour les filles : par exemple des salles d'aérobic, de danse classique ou moderne, et pourquoi pas, de GRS (gymnastique rythmique et sportive) ou de hip-hop...? 


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Revue de presse

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L'obésité ou l'art de passer complètement à côté des vrais problèmes !

Il faut croire, en effet, qu'il est préoccupant d'avoir six millions d'obèses en France, alors même que 6/65, ça fait moins de 10 % d'obèses, ce qui n'est pas beaucoup. Alors, il est où le problème ?

Le problème, c'est qu'à côté des obèses - je vais finir par me répéter ! -, il y a toutes ces personnes affichant du surpoids, lequel est bien plus insidieux car visible uniquement trois mois par an, en été ! Il faut aller au bord d'une piscine ou à la plage, soit en été, pour visualiser tous ces bourrelets que l'on cache sous les blousons et manteaux durant les trois quarts de l'année.

Démonstration : prenons cette femme - dans les 40-45 ans -, aperçue dans une rue de Paris. Imaginez-la portant un manteau ; là, je me suis contenté de masquer sa taille. À vue de nez, vous vous dites... qu'elle est mince, non ?

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Regardez maintenant la photo du bas, la même que ci-dessus, sans le masque.

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Vous avez vu ces bourrelets de graisse autour de la taille ? J'ai hâté le pas pour la saisir de plus près :

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Le problème est que le reste du corps est tout à fait mince. Cette femme ne pense donc pas avoir des problèmes de poids, mais moi j'affirme qu'elle en a, et pas qu'un peu : entre la taille et le ventre, ça doit lui faire une bonne dizaine de kilos de surcharge pondérale peu visible, dès lors qu'elle n'est pas obèse !

Cette femme encore jeune est tout à fait représentative de ce que l'on peut constater dans la rue tous les jours, sans que personne n'en parle : les signes avant-coureurs de l'obésité sont là, mais tout le monde n'a d'yeux que pour les gros, les spécimens les plus visibles, ce qui constitue un vrai scandale. Vous allez finir par comprendre pourquoi je n'ai que peu de considération pour ces sommités de la Faculté (de médecine), ainsi que pour nos autorités sanitaires, obnubilées par l'obésité, au point de passer complètement à côté de quelque chose de bien plus grave : s'il (n') y a (que) 6 millions d'obèses, j'estime en revanche que la France doit compter au moins deux tiers de personnes en surpoids, ce qui est considérable ! Le fait est que l'obésité commence toujours par un surpoids que l'on n'a pas su régler à temps.

"L'obésité est une maladie chronique. On peut la contenir, mais on n'en guérit pas complètement." Docteur Marie-Aline C., directrice de recherche à l'Inserm, Direct Matin, 16.11.09 (voir plus haut).

Non mais sans blague ! Une maladie chronique ? Ça nous fait combien de bébés obèses à la naissance ? Et est-ce que notre chercheuse à l'Inserm a déjà entendu parler de prévention ? Apparemment oui, puisque la même déclare plus loin, en se contredisant complètement :

Il est impératif de changer l'environnement et de continuer les messages de prévention qui invitent à moins de sédentarité ou à un régime alimentaire plus équilibré, afin de baisser le surpoids des générations à venir...

Ouf, me voilà rassuré : mieux vaut prévenir que guérir !